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Les revirements de la justice
Ce sportif de 28 ans rêvait de devenir éducateur dans un foyer pour personnes handicapées mais la vie va en décider autrement. Jean-François Seulin s’est soumis aux trois injections nécessaires pour être vacciné contre l’hépatite B. Peu de temps après il va ressentir des sensations de fatigues puis va être hospitalisé. Et, quelques mois plus tard, le verdict est tombé: c’est une sclérose en plaques qui le cloue depuis sur un fauteuil roulant avec seul son bras gauche qui fonctionne encore. Depuis la famille essaye d’avancer et Jean-François veut continuer de vivre et sentir sa famille grandir autour de lui. Mais en 2002, la famille saisit la justice et le tribunal administratif de Marseille condamne l’Etat à verser une indemnisation puisqu’un expert avait établi le lien entre le vaccin et la sclérose en plaques. Avec cet argent, la famille achète une maison pour accueillir toute la famille et qui répond davantage aux besoins du père. Cependant, l’Etat fait appel du jugement du tribunal administratif car un expert n’a pas reconnu de liens entre le vaccin et le handicap. La cour administrative d’appel suit cet avis et le pourvoi formé par la famille devant le Conseil d’Etat a été rejeté. Cette décision a été suivie d’un « commandement de payer »… Autrement dit, la famille dispose de 20 jours pour rembourser l’indemnisation précédemment versée. Pour cette famille, le sort s’acharne. Après la maladie, la justice semble aussi faire des siennes. Jean-François, qui ne voit plus de solutions, envisage désormais de débuter une grève de la faim.
Johanna AMSELEM2/05/2011
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