Saviez-vous que cette année, en France, entre 5 000 et 7 000 individus souffrent de la sclérose latérale amyotrophique aussi appelée la maladie de Charcot. Découverte au 19ème siècle, la maladie de Charcot est une pathologie incurable paralysant progressivement les muscles. Ce qui cause cette paralysie n’est autre qu’une mort précoce des cellules nerveuses actionnant les muscles.
Chaque année, c’est environ 1 000 nouveaux cas qui se déclarent. En ce qui concerne le diagnostic, il survient généralement à l’âge de 60 ans mais peut également survenir à tout âge chez l’adulte. De plus, cette maladie toucherait plus souvent les hommes que les femmes.
La maladie de Charcot, ses symptômes et son diagnostic
En ce qui concerne les symptômes de la sclérose latérale amyotrophique, ils sont multiples. Généralement, les personnes atteintes de la maladie de Charcot ressentent une raideur dans leurs muscles ainsi que des crampes, des secousses et une atrophie musculaire. De plus, l’amaigrissement, la fatigue ainsi que la diminution du tonus et du volume musculaire peuvent présager de la maladie de Charcot.
Généralement, la maladie de Charcot peut être détectée par différents examens neurologiques et cliniques. Il se fait entre 40 et 70 ans avec un âge moyen de 60 ans. Très difficile à vivre, la maladie de Charcot paralyse progressivement la personne touchée. Dans la plupart des cas, cette maladie est malheureusement diagnostiquée trop tard et ne peut donc être totalement traitée.
Cependant, cela pourrait bien changer grâce à toute nouvelle découverte faites par des chercheurs suédois.
Un nouveau moyen de diagnostiquer la maladie de Charcot
Une nouvelle étude publiée dans la revue Scientific Reports le 11 novembre, affirme qu’un simple test sanguin pourrait permettre de diagnostiquer la maladie de Charcot. En effet, des chercheurs de l’université de Götenborg en Suède aurait enfin fait la découverte d’un biomarqueur de la sclérose latérale amyotrophique. Et celui-ci n’est autre que les neurofilaments. Les neurofilaments sont des protéines qui jouent un rôle important dans les cellules ainsi que les fibres nerveuses.
Selon cette étude, les personnes atteintes de la maladie de Charcot possèdent des chaînes de neurofilaments beaucoup plus élevés que les personnes non atteintes par cette pathologie. Ce taux de neurofilaments serait détectable grâce à une simple prise de sang et permettrait donc d’éluder les différentes maladies ressemblant à la SLA.
Eh oui, il suffira maintenant de faire un simple test sanguin pour savoir si un patient est bel et bien atteint de la maladie de Charcot. Ainsi, le diagnostic pourrait être fait au plus tôt afin de mettre des dispositifs en place pour faciliter au maximum la vie des personnes atteintes par cette maladie incurable.